Historiquement, le Honduras est un pays d'origine, d'entrée, de transit et, dans une moindre mesure, de destination pour les réfugiés et les migrants. Les groupes et organisations criminels exercent un contrôle dans le pays et la population se voit refuser l'accès à la santé, à l'éducation, à l’emploi et à l'utilisation des espaces publics en tant qu'espaces de protection et de vie citoyenne. Dans ce contexte, les enfants, les adolescents, les femmes et les personnes handicapées sont particulièrement vulnérables.
La diversité des chocs subis par la population a réduit la disponibilité, la qualité et l’accès aux services de base. La réduction des activités commerciales et économiques due à la pandémie de COVID-19 et aux tempêtes a réduit les recettes fiscales et les investissements publics, perturbé les programmes sociaux et affaibli les filets sociaux, perturbant la reprise économique. En 2022, de fortes inondations survenues en septembre et les conséquences de la tempête tropicale Julia, ont provoqué l'inondation de nombreux centres de santé et la perte de fournitures et d'équipements médicaux, souvent dans les mêmes zones que celles qui avaient été touchées en 2020 par les tempêtes Eta et Iota.
Selon le plan d'intervention humanitaire des Nations unies pour 2023, en 2021, l'analyse des besoins humanitaires a révélé que 2,8 millions de personnes au Honduras avaient besoin d'une aide humanitaire. Cette analyse a été mise à jour en 2022 et a indiqué que ces besoins étaient exacerbés par une crise alimentaire, la violence, les déplacements de population, le changement climatique et les catastrophes, faisant monter le nombre de personnes ayant besoin d’aide humanitaire à 3,2 millions de personnes.
Nombre de personnels de HI : 0
Date d’ouverture du programme : 1999